Croyez en vos rêves, en vous. Fermez les yeux vous verrez tout devient possible !
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| | | Quand un poisson rencontre deux artistes |  |
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Suigetsu Hozuki
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 |  Sujet: Quand un poisson rencontre deux artistes  Ven 3 Juil - 18:52 | |
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Une course rapide. Pour aller où ? N’importe où mais pas dans un lieu comme Kiri qui avait pour habitude de me négliger et de m’enlever l’envie de vivre. Je fuyais pour une heure ou deux ce village de tarés qui s’amusaient à vivre chacun dans leur coin sans but précis. La seule chose qui pouvait me calmer dans ces moments là, c’était de courir, de me défouler pour garder mon calme. De branche en branche, de sentier en sentier … toujours plus vite. Partir. La forêt était un échappatoire que j’utilisais souvent, surtout en cette période de changements. Je ne connaissais pas de lieu particulier, mais un coin isolé ferait l’affaire. Je ne cherchais même plus à esquiver les animaux qui traversaient sans crier gare, me moquant de les écraser et de me casser la figure : je me relèverais et continuerais encore plus rapidement. Ca n’avait aucun sens c’est vrai, mais ça en avait déjà plus que de rester vivre sous un dictateur comme le Mizukage. Il ne m’avait rien fait en particulier, mais depuis le décès de mon frère, Kiri était devenu un enfer où le Mizukage était le diable. Le maître de ces lieux. J’avais faillit me faire renverser par une charrette et ses chevaux en me retournant pour voir le village disparaître au loin. Le conducteur avait stoppé les bêtes à temps et m’avait injurié du mieux qu’il le pu. J’étais seul maintenant. Je courrais en plein milieu d’une prairie, haletant et près de l’étouffement. Ce qui avait provoqué ce sentiment en moi n’était rien d’autre que l’exécution d’un enfant pour le simple plaisir du chef. Il n’avait rien fait, mais le monstre qu’était le Mizukage avait décidé de s’amuser et avait prétexté que c’était pour notre bien à tous, pour notre but commun … Mais quel but commun ? Celui de s’entretuer ? De vivre en subissant la loi du plus fort ? Alors j’étais en danger. Une voix a fond de moi me criait de courir, de fuir, de sauver ma peau. Il avait été dépecer vivant puis on avait laissé son corps pourrir par terre. Soit disant que le petit avait volé une pomme … pourquoi un garçon riche irait-il voler une pomme. J’en avais presque les larmes aux yeux. Quand l’homme dirigeant le village de la brume avait pointé sur moi, je m’étais sentit comme mort, comme inexistant. Tous courraient dans ma direction pour me prendre et me faire crever … mais en fait, c’était le garçon de derrière qu’ils voulaient tous. On m’avait marché dessus pour tuer un enfant … j’avais regardé le spectacle jusqu’au bout, jusqu’à ce que je ne fuis sous les cris déchirants de douleur de la victime. Cette pensée m’arracha deux larmes. J’aperçu un creux dans une montagne face à moi. J’accélérais encore voulant y accéder à tout pris. Le coucher du soleil n’allait pas tarder. Je m’engloutissais dans le lieu sombre qui me détendit aussitôt. Je séchais mon visage et me penchais pour mieux respirer. L’endroit paraissait désert à première vue. Lugubre, humide, résonnant … et habité ! Une nuée de chauve souris prit la fuite vers l’extérieur dés mon arrivée. J’avais envie de crier. Je me sentais mieux mais à chaque fois, la vision de torture du jeune me revenait en mémoire, comme un disque rayé. Soudain, je me redressais. Une ombre se rapprochait vers moi. Un homme d’après la corpulence. Je commençais à reculer doucement.
« - Qui … êtes-vous ? »
Alors que je voulais poser ma main sur mon épée, le sentiment de ne plus exister revint. Cet homme possédait un tel chakra qu’il parvenait à m’immobiliser. Je pouvais à peine respirer. Une main se posa sur mon épaule. Un deuxième homme ? Oui, certainement. L’autre continuait d’avancer. Je ne parvenais plus à bouger et pourtant je me sentais frissonner. Une sale journée. J’allais donc mourir ? Maintenant ? Dans ce lieu ? Sans avoir gagné de puissance. Cette idée finie de me démolir le moral. Que faisaient ces hommes ici ? Pourquoi avaient-ils l’air si meurtrier ? L’autre fini par sortir de l’ombre le premier. Il portait une veste noire tatouée de nuages rouges. Ce vêtement ne me disait rien. Etaient-ils d’un groupe comme les 7 épéistes de la brume ? Possible. Pour l’instant, je m’inquiétais surtout de savoir quand j’allais enfin pouvoir respirer normalement.
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|  | | Itachi Uchiha
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| | Sujet: Re: Quand un poisson rencontre deux artistes Ven 3 Juil - 20:14 | |
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La Pluie Coule...
Celui qui triomphe De lui-même est le plus grand des guerriers.
- La pluie coulait abondamment sur la terre Des Ninjas... l'eau s'infiltrait en douceur par les terres poreuses de notre cher territoire, le revigorant et le régénérant...pourtant l avait un goût de sang...la bataille avait fait rage et les animaux en tremblaient encore en se cachant dans leurs tanières... les passages des Hariks avait été désastreux. Leur itinéraire pour venir jusqu’à Konoha était parsemé de viols, de meurtres et d’exécutions sommaires...une bataille venait d'être gagné mais a quel prix? Au prix des innocents égorgés sur la route principale sous les yeux de leurs enfants Qui Ont a tout jamais perdu cette innocence enfantine...cette innocence envolée et cette haine dans leurs yeux... déjà si jeune. Quel malheur... ceux la mourraient sûrement plus tôt que les autres, leurs vengeance les aveugleront sur le but réel des choses de ce monde. Ils étaient à plaindre. Leurs parents leur faisaient voir comment la vie était belle, comment la vie était Rose... maintenant, au creux de leurs cœur, il ne voyait de la vie qu'un voile rouge sang...un voile a tout jamais posé sur leurs yeux encore si jeune... la bataille était gagné, mais les séquelles étaient a présent trop présente pour que la guerre soit terminé. Et pourtant la lourdeur générale des personnes à réagir était telle que la guerre ne pouvait continuer. La plupart des gens se disaient à tord qu'a la vue de la défaite qu'ils avaient subis les hariks n'avaient plus de raison à revenir... et pourtant les gens qui disaient cela étaient ignorant et non touché par les horreurs qu'ont subis certaines familles. Mais malheureusement, ces gens là étaient majoritaire... le mot démocratie ne signifiait pas grand chose dans ce cas là et la plupart des villages ninjas étaient enfermés dans une sorte de cercle vicieux ou il était difficile de se sortir... la volonté de protéger la démocratie à tout prix, cette base solide de la paix et de la prospérité... certains pensaient où ils pouvaient se la mettre leur démocratie... mais bien sûr ceux-ci étaient tapis dans l'ombre, minoritaires... et c'était sans dire que tout les kages des villages étaient si empêtrés dans la paperasse administrative que l'espoir de voir une lueur de combattivité dans les yeux de leurs citoyens était quasiment nul... mais ceux qui avaient participer a la dernière bataille avait encore cette rage au cœur, ce désir ardent de venger les ninjas tombés pour la liberté et la paix en ce monde. Ces ninjas valeureux dont les familles seraient en deuil permanent devant leurs stèles leur étant dédié à kiri... l'on pouvait les qualifier de héros... se dresser contre un ennemi inconnu, en surnombre et technologiquement plus avancé était à la limite du suicide... mais l'amour de la patrie, et le devoir de protéger ceux qui nous étaient cher avaient eût raison de nos préjugées et de nos doutes. Et c'était avec une lame à la main que la mort avait happé grand nombre de combattants. Cette mort qui les avait pris au moment de la bataille... incognito des âmes s'étaient élevés, gardant avec elles leurs seuls bien assez précieux pour pouvoir mourir en paix: l'Honneur... et leur honneur était bel et bien intact... ils avaient mérité leurs repos… qu’elles aillent ces âmes.
Combattants...vous resterez à jamais dans nos mémoires...vous resterez à jamais dans nos mémoires comme étant les artisans d'un monde meilleur se profilant à l'horizon. Et pour cela nous vous devons le respect. Mourir dans un combat aussi grandiose et épique était l'une des choses les plus honorables pour un ninja. Allez en paix... et attendez-nous... tôt ou tard nous vous rejoindrons avec le sourire aux lèvres et le sabre a la main. Enfin aujourd'hui nous n'en sommes pas là et nous avons encore beaucoup à accomplir avant de pouvoir mourir en paix... beaucoup trop de choses en effet... une dernière chose importante apparaissait comme avec un goût d'inachevé. Et un homme serait encore là pour raviver la flamme de la combattivité qui brûlait dans les veines des ninjas les plus compétents de ce monde. Ainsi allait commencer une nouvelle aventure... ainsi serait déterminé le sort et l'avenir de notre nouveau monde... encore une foi, il faudra faire des concessions... tout oublier et recommencer...
a la vie, a la mort...
- Une ombre filait dans la nuit, plutôt deux, toujours vers l'ouest, encore vers l'ouest. le cœur lourd, des questions en tête. Et pourtant il court toujours vers l'ouest, à la frontière du monde connu et répertoriée, à la frontière d'iwa... ses pieds n'effleurent maintenant plus de simples branches d'arbres mais de pointus et tranchants cailloux. Son regard ne se détachait pas d'une haute colline à sommet plat... ce lieu ou se déroulerait une des plus importantes réunions de l'histoire. Sa faisait quand même beaucoup de réunions changeants le monde en peu de temps... mais qu'est ce que le temps à rapport à la sécurité, la paix et la prospérité? Qu’importait le nombre de sacrifices, les nombres de douleurs et de sacrifices à faire l'ombre les feraient... modèle de détermination, sa condition de leader, l'ombre devait à tout prix afficher une mine résolu et organisé... l'ombre ferait tout..; l'ombre s'appelait Itachi Uchiha! Membres de la communauté des Uchiha, clan déssimer par lui-même, maitrisant la fameuse pupille qui est le Sharingan. Il était partit du repère de l’Akatsuki, avec Deidara ou ils ne firent pas longs bavardages, normal pour Deidara Itachi est son rival, mais celui-ci n’en a rien à ciré... il sentait que la mort l'avait a de trop nombreuses reprises éraflé... il sentait que son heure se Rapprochait. Il le sentait dans ses membres et dans son corps. Sa vie avait été suffisamment remplie.... Regonflé à bloc pour l'occasion, il ne laisserait pas un vulgaire Harik lui barrer la route... Dans le ciel, les étoiles commençait à briller et la pluie à s'arrêter.
Itachi arriva le souffle court au sommet de la montagne, l'escalade à une main était une excellent pratique pour le maintient de la vigueur des biceps et triceps... enfin, Itachi n'avait pas de temps à consacrer aux bienfaits de la connaissance de l'Anatomie humaine, l’autre bomb-man était sur son oiseau d’argile, dans les aires, les cheveux vagabondant dans les aire sou le vent soufflait... L’uchiha se dressa de toute sa hauteur et surplomba fièrement le monde inconnu de l'ouest...sa cape flottant et claquant dans le vent. Il réussirait coûte que coûte pour ce monde qui lui avait tant offert et qui lui était si cher. Il restait un quart d'heure pour que le destin de l'humanité vienne se placer dans les mains de valeureux volontaires... Un souffle léger s'éleva dans les airs... Itachi, marcha, les yeux caché par son chapea de pail faisant des dings et des dongs, à cause des clochettes placé dessus. C’est d’un coup qu’une énorme ruine s’installa prêt des yeuxs des deux Akatsukiens, un shinobi de KiriGakure no Satô à geule de poisson, semblait désaltérer par la chaleur immaginable, regardant les deux shinobis, ou plutôt déserteurs. Il se leva sous les regards de ceux-ci, il voulaitprendre son épée, mais ne put face à l’immensité chakra d’Itachi. Celui-ci regarda une dernière fois le ciel pour regarder le bomb-man, faisant son Show en mettant une main sur le jeune poisson immobilisé par la peur.
Une rafale de vent vint soutenir la cape des jeunes mortels...
¤¤ Merci... ¤¤
- Le vent se calma...laissant la lune éclairée le visage du jeune garçon... La détermination était la... La rage de vaincre aussi... l’avancement vers le poisson fut imminent... Deidara, sortit de l’ombre laissant apparaître sa chevelure blonde et longue, un vrai éfémminé. Laissant alors, le gamin réspirrer, celui-ci s’écroula par terre, la peur se sentait, il ne savait pas quoi faire. Ce jeune homme leur avait aussi demander qu’ils étaient, mais en quoi sa l’intéréssait. Les membres de l’Akatsuki ce devait de rester dans l’obscurité, ne dévoillant rien à personne sur leur plan.
~ Notre, prénom, encore moin notre nom ne te conserne pas, nous divulgurons point d'identité~
- La nuit tombait, le soleil ce couchait et la lune se réveillait, il se faisait tard, mais ce poisson n’a pas l’air comme les autres poisson, lui il ne navigue pas sous l’eau, d eplus il réspire en dehors de celle-ci. Il à le corps d’un humain et une grosse épée porté sur son dos, en plus que cette épée l’air lourde et ce poisson n’a aps de muscle comment il l’a porte quand il combat et sur son dos, sa devrait trop le fatiguer.
Dernière édition par Itachi Uchiha le Ven 3 Juil - 23:49, édité 1 fois | |
| | | | Deidara
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| | Sujet: Re: Quand un poisson rencontre deux artistes Ven 3 Juil - 22:01 | |
| Akaktsuki, les déserteurs de la Lune Rouge. Officiellement poussive organisation qui n'avait rien de menaçante aux yeux des Shinobi de tous ces grands villages, ne cessait pourtant de faire parler d'elle. Quand bien même elle ne faisait qu'être l'objet de railleries, de quolibets en tout genre les gens ne pouvaient s'empêcher de lancer des rumeurs sur elle. Au fond, la menace était dans la mémoire collective plus importante bien que de manière inconsciente pour le moment. Une chose demeurait certaine, tôt où tard ils se mordraient les doigts pour ne pas avoir prit les renégats aux sérieux. Comment pouvaient ils espérer arrêter des ninjas tels que Deidara ou Itachi Uchiha sans lancer personne à leur poursuite. Voilà tant de preuve que tous ces grands chefs n'étaient, ne sont et ne seront qu'une bande d'imbéciles. Non mécontent à l'idée d'avoir laissé derrière lui le village caché qui fut le sien pendant toute sa prime jeunesse, l'artiste d'argile vivait maintenant une vie qui lui plaisait bien qu'elle n'était pas totalement conforme à ce qu'il avait attendu d'Akatsuki en s'y engageant. Quoi qu'il en fut, malgré ces petits moments de galère qui de toute manière arrivaient même aux meilleurs, le Shinobi se sentait relativement bien. Fier à l'idée de travailler à l'aide de son art, la perfection à laquelle il tendait accéder s'approchait de jours en jours. En attendant, la pluie que se prenait l'artiste sur la tronche ne suffisait pas à entamer son art si décalé et un brin dangereux. Affublé d'un équipier qu'il n'appréciait que trop peut à cause des actes qu'il lui avait fait encourir jadis, Deidara ne restait avec lui car il n'avait d'autres choix que de se plier au ordres du chef du groupuscule qui avait montré à plusieurs reprises le sort qu'il réservait à ceux qui négligeait ses ordres. Au sein du repaire, il est un fait inexorable en la personne de la mort qui frappe souvent sans prévenir. Inévitable, son échéance pourrait parfois être repoussée à sa dernière limite afin d'éviter des monceaux de cadavres ambulants. M'enfin bon, lui qui aimait faire couler le sang de part ses actions terroristes n'entendait pas être en reste non plus. Des meurtres il en avait déjà commit plusieurs, il entendait bien recommencer encore et encore. A partir du moment où ôter des vies lui procure du plaisir il ne saisissait pas trop l'intérêt d'arrêter. Bref comme s'il avait mit les doigts dans la prise, Deidara était particulièrement énervé tout en étant intenable à la fois. Force était de constater que ce long voyage en compagnie d'Itachi le dérangeait particulièrement. Au départ, il marchait à ses côtés plongés dans un silence profond ses pas étaient l'unique sonorité ambiante. Les éléments eux-mêmes semblaient s'être écrasés devant le binôme provisoire que le chef forma.
" Au diable la marche ! Vive l'air et le vol Yeah !"
Las de marcher dans les contrées silencieuses de cette journée médiocre, l'argilesque Shinobi laissa la paume de ses mains ruminer quelques secondes. Quand elles eurent préparées une petite boule blanche, la bouche de droite la cracha dans la main de Deidara qui tel un artiste potier travailla la matière lui donnant ainsi forme. C'est ainsi qu'un petit piaf pas plus haut qu'une verre fut taillé dans l'argile. Tel Eve naissant de la côte d'Adam, l'oiseau prit vie de l'argile. Miniaturisé autant que possible, le volatile n'en demeurait pas moins vivant. Tel un jeune moineau quittant le nid, le fier aiglon sauta de la paume du créateur. Prenant son envol à l'aide de ses si petites ailes blanches, il se posa au sol assez rapidement. Manque de pratique sans doute. Défiant toutes les lois de la nature, l'oiseau prit des tailles disproportionnées bouleversant en quelques secondes le travail évolutif de toute une vie. Passant ainsi d'une simple pichenette d'un moineau à un rapace plus grand qu'une baleine, la mascotte de Deidara se changea en monture. L'oiseau d'argile était prêt, ses passagers pouvaient enfin y monter. Il restait toutefois plus évident de dire son passager, ne s'entendant pas trop avec Itachi, l'artiste ne pensa même pas une fraction de seconde à l'y faire monter à bord. Son destin était de marcher seul sans la compagnie de personne, de toute manière si un tel choix ne lui plaisait pas le résultat restait le même. L'oiseau et son dresseur prirent leurs envol faisant ainsi de Deidara l'une des rares personnes ayant un jour côtoyés les anges là-haut dans ce ciel grisâtre.
" Merde, il pleut... Bordel. "
Le problème de l'ex Juunin d'Iwa ne venait guère de la monture qui ne risquait rien sous la pluie. Présentant de remarquable facultés d'imperméabilité il ne risquait pas grand chose. Le soucis unique actuellement présent résidait dans le fait que lui n'était pas imperméable, ses vêtements non plus. Il ne fallut que quelques secondes pour le tremper jusqu'à la moelle des os. Frais comme un gardon, il restait debout le regard fixé sur l'horizon ruisselant sous l'eau d'une pluie diluvienne. Deidara retira le dispositif d'acier de son oeil par soucis de protection. Le rouiller n'aurait rien de bon pour lui, d'autant plus qu'Itachi ni personne d'ailleurs connait l'existence de ce stratagème pour combattre efficacement le Sharingan, maudite pupille des Uchiha. Elle-même qui jadis rabaissa l'argiliste à n'être qu'un moins que rien. L'égo du ninja en ayant prit un coup, jamais il ne s'était véritablement relevé de cette offense qu'Itachi en personne lui avait faite. Hélas pour lui, cette haine caractérisée lui venait de là. Presque une journée passa pendant ce long voyage qui les conduisait vers un endroit qu'eux seuls étaient censés connaitre. Ce ne fut pas le cas visiblement, lors qu'ils arrivèrent à la nuit tombée aux alentours du repaire une faible présence se fit ressentir. Afin d'y voir plus clair, Deidara se servit de son dispositif qui lui offrait la possibilité entre autre de voir plus loin qu'un oeil normal ne le pouvait. L'appareil avait en quelque sorte l'option zoom intégrée dans son dispositif. A mesure de temps ainsi que de rapprochement, le Shinobi distingua très nettement l'intrus. Un homme d'apparence jeune assez proche de la sienne. le terroriste restait plus âgé que lui cependant, bien que de quelques printemps uniquement. Itachi était arrivé également en même temps que lui, il faut dire que Deidara volait à allure réduite pour ne pas perdre la trace du second membre du binôme provisoire. Avant de redescendre au sol pour rejoindre les deux hommes près de la planque l'oiseau du entamer des manœuvres. Un crash, un saut d'une telle hauteur ne serait que périlleux pour celui qui tenterait le coup. N'étant hélas pas immortel, il aimait mieux jouer la sécurité. L'oiseau décrivait tel un vautour des cercles concentriques au dessus de la zone qu'il s'était fixé d'atteindre d'un saut. Toujours plus près du sol, l'aigle fut délesté du poids de son créateur quand ce dernier fut à portée de saut. Le ninja fit une cabrille lui permettant de se poser délicatement au sol. Trop tard malheureusement, en effet il arriva après les mots de l'Uchiha. De fait il n'entendit pas ce que ce dernier raconta au jeune Shinobi de Kiri qu'il connaissait peut-être...
" Itachi... tu ne me présentes pas ton jeune ami ? Hum..."
Le coucou qui servit de monture durant la journée à Deidara acheva sa course après que son créateur eu terminé de causer. D'un coup en l'espace de quelques secondes infimes, la nuit vira au jour. L'explosion effroyable du piaf à quelques encablures de là fit jaillir un flot de lumière abondant dans tout le périmètre. Ils ne risquaient pas d'être découvert, loin de toute civilisation comme ils l'étaient. M'enfin bon dans l'éventualité où cela venait à arriver ils ne risquaient rien. La puissance des membres d'Akatsuki n'ayant rien d'une légende, Deidara comme probablement Itachi, était prêt à accueillir à bras ouvert des agresseurs venu d'ailleurs. Qui pis est, si ce jeune Shinobi de l'Eau était une connaissance de l'Uchiha ils bénéficieraient d'un soutient supplémentaire bien que purement facultatif. Quoi qu'il en soit, l'artiste sans marteau ni burin, ni autres pinceaux ou toiles attendait des réponses à des questions plus que légitimes à ce moment précis d'une nuit lunaire...
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| | | | Suigetsu Hozuki
Modo | Genin de Kiri
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| | Sujet: Re: Quand un poisson rencontre deux artistes Sam 4 Juil - 14:51 | |
| Et voila. J’étais une fois de plus dans de beaux draps. Les deux shinobis qui m’avaient surpris étaient sortis de l’ombre et m’avaient enfin permis de respirer librement. Je restais immobile, figé par la peur que me procurait la vision de ces deux hommes. L’un était arrivé devant moi si rapidement que je n’aurais jamais su qu’il était passé s’il ne d’était pas arrêté. L’autre était descendu du ciel sur une bête apparemment faite d’argile. Comment était-ce possible ? Seul des dieux avaient pu acquérir une telle rapidité et des animaux sortit d’un compte pour enfant. Les seuls shinobis dont j’avais entendu parler et qui possédaient des dons surnaturels étaient les ninjas d’Oto. Or Oto reposait à ce moment même. De plus, leurs bandeaux frontaux étaient tous deux raillés. Des déserteurs ? Ca expliquerait leur drôle d’accoutrement. Je ne croyais pas en Dieu, ni même à toute autre forme de vie divine. Et pourtant, ces deux là étaient farouchement vêtu et me laissaient perplexe. Que faire ? Que dire face à deux shinobis de haut niveau ? Je regrettais d’avoir fuit Kiri si tard. La nuit était tombée et personne ne remarquerait mon absence, personne ne pourrait savoir que j’avais besoin d’aide mais pire encore, personne n’aurait voulu m’aider. J’avais deux solutions : soit me soumettre, soit leur tenir tête. J’avais toujours joué les fortes têtes mais aujourd’hui, face à eux, je sentais que si je ne changeais pas de comportement, je ne pourrais plus jamais jouer ce jeu là, ni aucun autre d’ailleurs. Je prenais le temps de me les décrire, faute de réfléchir à autre chose. L’un d’eux, celui qui me faisait face, était accoutré de la même façon que son acolyte et avait les cheveux lisses, il était arrogant. Son compère était blond et paraissait un peu efféminé. Lors de son atterrissage, j’avais pu observer deux grandes bouches dans le creux de ses paumes. J’avais du me tromper. Aucun être humain ne peut posséder telle étrangéité. Le silence qui régnait commençait à peser. Le blond prit la parole, s’adressant au grand aux cheveux noir. D’après les paroles du shinobi, il s’appelait Itachi. Un nom qui résonna dans ma tête une bonne dizaine de fois. Je connaissais ce nom. Je l’avais entendu mais où ? Il venait de Konoha d’après son bandeau. Cela me fit aussitôt tilt. Itachi Uchiwa, un ninja très doué dont le passé avait fait le tour de Yuukan. Un génie qui aurait décimé son clan tout entier. C’était vague comme récit mais ça me suffisait pour comprendre qu’il n’hésitera sûrement pas à tuer un simple genin originaire du pays de l’eau. L’autre était originaire d’Iwa. J’essayais de me ressaisir. Si je montrais un peu de courage, on pourrait peut-être m’épargner ? Ou bien on me tuerait pour mon manque de respect ? Dans tout les cas, je n’avais rien à perdre de plus. Je marchais m’éloignant suffisamment pour avoir les deux dans mon champ de vue. Ils me laissèrent faire, car après tout, ils étaient plus rapide que moi et pourraient me tuer facilement si je tentais la fuite. Aucune idée brillante ne me venait à l’esprit. J’observais toujours les deux déserteurs. Je ne devais pas représenter un grand danger pour eux et donc avec un peu de chance ils me diraient de dégager et d’oublier ce que j’ai vu. Au final, je me rendais compte que j’avais plus peur de crever faible, que de crever tout court. Je n’avais même pas encore atteint mon objectif premier. Et d’ailleurs, que faisait un binôme sûrement recherché par des Oi-nin si près de Kiri ? Pourquoi était-il a découvert ? Le blond avait déjà fait une gaffe en mentionnant le nom de son équipier alors que celui-ci ne souhaitait pas m’informer.
J’avais envie de prendre la fuite, mais cela aurait été du suicide. Je n’aurais pas fait deux pas que je me serais retrouvé six pieds sous terre. Ils ne paraissaient pas commode et le blond avait même l’air un peu détraqué voir même psychopathe. Itachi me paraissait quand même être le plus dangereux. Etait-ce parce que je connaissais la sombre histoire qui l’entourait ? Possible. Depuis le début, je tentais de savoir lequel était le chef, et de gagner un peu de temps. Je n’y parvenais pas … c’est peut-être parce qu’il n’y avait pas de chef entre eux ? Quoi qu’il en fût, je commençais à m’impatienter et à craquer. Cette tension devenait insoutenable et m’enlevais toute envie de vivre. Je décidais de jouer la carte de l’arrogance. C’était risqué mais c’était ce que je faisais le mieux. Les paroles que je prononcerais étaient gravées dans ma mémoire, en lettres d’argents qui ne s’effacent pas. Les bruits des animaux de nuits commencèrent enfin, rasant ce silence semblable au néant produit par une explosion, un peu comme l’oiseau étrange de toute à l’heure. J’essayais de paraître à l’aise, et pourtant ça n’avait pas l’air de fonctionner. Les mains dans les poches, je respirais un grand coup discrètement et commençais mon numéro de casse cou.
« - Deux déserteurs en duo si près de Kiri … Qu’est-ce que vous voulez ? … Je suis très étonné de voir un homme aussi recherché que toi dans les parages, Itachi Uchiwa. »
Stop ! Plus un mot. Je ne bougeais plus, attendant la réaction des deux hommes. Dans le meilleur des cas, une discussion s’engagerait ou bien ils me laisseraient partir. Dans le pire, je souffrirais atrocement jusqu’à ce que mort s’en suive. Je préférais m’attendre au pire, afin de ne pas être déçu. Je devais paraître étrange l’air de rien … des cheveux bleus et des dents pointues … ce n’est pas courant ! Sans compté mon épée qui faisait presque ma taille et qui pesait plus lourd. Je pariais seul pour m’occuper l’esprit, certain que ce serait l’Uchiwa qui parlerait le premier, ou qui agirait le premier. A voir.
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| | | | Deidara
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| | Sujet: Re: Quand un poisson rencontre deux artistes Mar 7 Juil - 17:33 | |
| Deux bouches au creux des mains, l’unicité de cet homme n’avait d’égal que son talent aisément reconnaissable entre milles. L’artiste d’argile explosif était un maitre en matière de destruction de toute sorte. Essentiellement massive, gageons qu’avec son art faire dans la dentelle n’était pas chose aisée. Les bruits dégagés par les effroyables langues de feu que provoquaient les explosions étaient pour le moins d’une discrétion minable. M’enfin bon, s’il était une chose que Deidara ne souhaitait pas spécialement, c’était bien de devoir se cacher. Bien au contraire, dans un souci de promouvoir son art au monde, l’argilesque Shinobi se devait de faire de bruit. Faire parler de lui comme personne d’autre ne pourrait le faire à sa place. Détruire sans jamais reconstruire tel était l’œuvre chaotique du terroriste le plus craint de tous les temps. Nul autre Shinobi sur toute la terre de Yuukan depuis que l’homme est homme n’était capable d’égaler son pouvoir. Unique au monde, la mort de Deidara laisserait derrière lui la disparition d’un talent immense qui ne fut pas toujours forcement bien comprit des êtres de la banalité. Toutes ces âmes en peines, animées d’une unique ambition commune : La Survie, ne parvenaient guère à trouver le temps pour autre chose. Navrant tels qu’ils le furent, Deidara se jouait, se riait à la fois des hommes ainsi que de tous ces Shinobis. Qu’ils soient armés de Dojutsus, de dons particuliers ou d’une puissance incommensurable ils ne représentaient rien que des âmes pour le ninja qui n’avait que faire de l’existence d’hommes à la puissance égalant presque celle des dieux. Tout ce qui importait pour lui résidait en la diffusion de son art au reste du monde, qu’on le comprenne enfin lui qui jusque là était décrié par un nombre croissant de personnes. Essentiellement concentrées à Iwa, village maudit de sa désertion. Jamais il n’avait remit les pieds en ce lieu après son exil volontaire lors de sa passation au sein de l’Akatsuki. La Lune Rouge, avait accomplit une grande chose en le recrutant, un Shinobi précieux venait de faire son entrée dans une organisation qui lui permettrait plus aisément de promouvoir ses inspirations personnelles à la populace. Quoi qu’il en fut, alors qu’Itachi accosta sur terre lui fit des soubresauts afin de mettre pied à terre. Quand l’explosion effroyable du coucou d’argile fut produite il put s’exprimer librement. Le son était revenu à ses oreilles, comme il se devait de l’être qu’importe le moment ou l’endroit. M'enfin bref, une fois passé outre ces soucis sonores Deidara prit conscience du fait que lui et son pire ennemi n'étaient pas seul. Un jeune gamin d'une arrogante insolence était là devant la planque...
"Tss j'ignorais que tu laissais encore des choses trainer derrière toi Itachi... Ceci dit il a raison, ce qu'on fout ici n'intéresses que nous. Tu es de l'Aka ? je ne crois pas donc... silence. Dis moi plutôt ce que toi tu fous ici. Hum... Présente toi aussi sans déballer ta vie hein. "
Le petit effronté que voilà, comment pouvait il se livrer à parler à deux respectables membres de l’Akatsuki sur un ton d’une désinvolture sans pareil. Deidara, encadrait très mal ce genre de langage. Il l’encadrait d’autant plus mal que celui qui se croyait autorisé à parler devant lui avait plié le genoux face à la puissance dégagée des corps de la Lune Rouge. Au cas où il serait nécessaire de le lui rappeler, Deidara le prendrait au vol. Il n’oublierait pas ce petit détail qui suffirait très largement à lui remettre le cerveau à l’endroit si tant est qu’il en ai un bien entendu. M’enfin bref, le problème actuel résidait plus dans le fait de sa seule présence que dans sa manière de parler. De toute manière, le terroriste lui-même n’était pas blanc de tout défaut de langage contrairement à ce qu’il aurait aimé être jadis. Jadis, mais quel mot. Cinq lettres qui suffisent à elles-mêmes pour rappeler à l’homme qu’il n’a rien d’éternel. Dommage hélas que ce ne soit guère le cas. Au moins, Deidara n’avait pas ce soucis de temporalité, l’art se suffisant à lui-même il était plus qu’éternel. M’enfin bref, en attendant les réponses à ses interrogations la main droite qu’il glissa dans sa poche entreprit par l’intermédiaire de la bouche de mâcher quelques grammes d’argile…
[ Hrp : Le tour d'Itachi saute, il n'aura qu'à reprendre s'il se repointe ^^ J'ai fais plus cours, je suis trop à la bourre dans mes rp et le monde n'attend pas ! ]
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| | | | Suigetsu Hozuki
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| | Sujet: Re: Quand un poisson rencontre deux artistes Mar 7 Juil - 19:42 | |
| Contrairement à ce que je m’attendais, ce fut le blond qui répondit. A ça façon de le faire, je compris que j’avais été trop insolent et qu’il me fallait vite changer. Je souhaitais m’excuser mais une pensée m’en empêchait : ne t’excuse jamais, c’est un signe de faiblesse ! C’est vrai que je suis faible … et alors ? J’ai quand même un peu de dignité. L’Uchiwa ne réagissait pas. Etait-il plongé dans de vieux souvenirs ? Pourquoi pas. Ca me faisait toujours un type à affronter de moins. Je me sentais assez mal, au mauvais endroit, au mauvais moment. Ca m’était déjà arrivé mais c’était face à d’autres enfants. Enfants qui, au final, c’étaient retrouvés démembré et emportés par le courant de la mer. J’ai toujours eu horreur qu’on m’embête. Sauf que cette fois ci c’était totalement différent. Deux types louches avec une force capable de me tordre de douleur … mieux valait rester prudent et comme on dit, caresser la bête (dans ce cas là les bêtes) dans le sens du poil. Je sentais le blond d’une humeur explosive. Il était étrange. Je pouvais parler moi ! Un type avec des cheveux bleus et des dents pointues … c’est pareil qu’un blondinet avec des bouches dans ses mains ! Quoi que … Dans ses paroles, une chose me choqua particulièrement. Akatsuki … le nom d’une nouvelle arme ? D’un nouvel ami ? … Il en avait trop dit. De quoi pouvait-il s’agir ? En tout cas, je devais rester prudent. La mort me pendait au nez et il était inutile qu’elle vienne me frapper maintenant à cause d’une question à deux balles qui me trottait dans le crâne. On a toujours des réponses, suffit d’attendre. Mon épée devenait trop lourde. Son poids ajouté à la tension produite par les deux shinobis n’allait pas tarder à causer ma perte. Je la décrochais donc, laissant mes mains bien en vu, puis la plantais dans le sol. J’en profitais pour m’y appuyer, fatigué de rester ici sous cette masse de chakra. Les dires du blondinet m’avaient intéressés. Sans savoir pourquoi, j’avais l’impression qu’Akatsuki était une sorte de clan, ce qui expliquerait que ces deux là portent les même vêtements. Un groupuscule comme les 7 épéistes ? Possible. Et voila, j’étais repartit dans la spirale infernale ! Je me dis que les questions causeront ma perte, et trente secondes après, je continu à m’enfoncer dans mon résonnement. Il m’avait demandé de me présenter. Qu’allais-je bien pouvoir dire ? … Que j’aimais démembrer mes victimes avant de les décapités ? Et ils me tueraient pensant accomplir une bonne action ! Et pourquoi pas après tout ? A force de réfléchir, je risquais de m’embrouiller seul, sans l’aide de personne, comme un grand. Je ne regardais maintenant que l’homme qui m’avait répondu. Il m’avait surpris et était le seul à être présent psychiquement à ce moment là. Si je parlais à Itachi, celui-ci ne se rendrait probablement compte de rien vu l’état dont il était victime. Ca arrive à tout le monde non, de sombrer dans ses pensées et de ne plus vouloir en sortir ? L’Uchiwa en était peut-être victime. Etonnant de la part d’un type pareil. Alors que je lui répondais, l’homme qui était arrivé par la voix des airs mis sa main dans sa poche et un son étrange se produisit, comme lorsqu’un enfant fait de la pâte à modeler ou un jeu de ce genre. Il me paraissait de plus en plus extravaguant comme type. « - Ben … Je me nomme Suigetsu Hozuki, vous l’aurez remarqué je suis de Kiri, du rang ingrat de genin. J’aime la glace et les poissons, je déteste l’être humain … Ma technique de meurtre est particulièrement sordide et … hum … j’admire le groupuscule renié par mon village. Cela vous convient-il ? Ma dernière petite phrase n’était en rien provocante, bien au contraire. J’avais bien compris que ces deux là et moi ne jouions pas dans la même cour de récré. J’en avais peut-être trop dis ou pas assez, mais je ne savais pas vraiment comment me présenter sans prendre la tête à ceux qui m’écoutaient. Pourquoi voulait-il me connaître d’ailleurs ? Je n’arrivais pas à comprendre ça. Un ennemi, tu joues avec, tu le fais souffrir, puis tu t’en débarrasses ! A quoi peut bien servir son nom ? A rien ! A l’inscrire dans ton carnet de chasse, mais ses goûts, ses points forts ? Une fois mort, tout cela ne sert plus à rien. Quand un corps tombe au combat, son âme s’en va, ses envies, ses idéaux, et même parfois ses actes quels qu’ils soient. Le silence ne cessait de reprendre possession de ces lieux. D’un autre coté, que pouvaient bien se dire deux parfaits inconnus en rivalité en plus ? - Je sais que je dois la fermer mais … Akatsuki … c’est un groupuscule ? » J’étais sûrement allé trop loin mais peut-être que cette Akatsuki avait ce que je recherchais depuis 4 ans maintenant. Au pire, il m’enverrait de nouveau sur les roses. Je ne portais pas Kiri dans mon cœur, et ce depuis la disparition de mon frère, voir même avant. Un village ou chacun se plante un poignard dans le dos au lieu de chercher la victoire et la puissance ensemble n’est qu’un ramassis de merde inutile qui ne fait que polluer ce monde déjà bien atteint par ce fait. Les Hommes sont d’étranges animaux qui s’entretue inutilement dans le seul but de crever plus riche que l’autre. Mais au final, une fois crever, que votre progéniture est soit aussi pourrie que vous et fait pareil soit vous hais à cause de ça, que vous reste-t-il ? Rien ! Une fois six pieds sous terre, le fric ne sert plus à rien.
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| | | | Deidara
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| | Sujet: Re: Quand un poisson rencontre deux artistes Mar 7 Juil - 23:41 | |
| L'enfant à la moumoute bleu était pour le moins étrange. Acariatre comme il était, Deidara ne comprenait pas qu'il soit encore enraciné dans un village tel que le sien. Un Shinobi de Kiri, lui au moins ne défaillait pas à la réputation des ninjas du village. Célèbres de par leur illustre manière de parler nulle personne ayant un jour entendue les histoires sombres et sanglantes de ce village ninja ignorait ce détails qui avait toute son importance au fond. Parler de manière si désinvolte comme il s'amusait à le faire prouvait qu'il ne trahissait en aucune façon le village qui était sien. Grâce à ce langage qui n'avait rien de flatteur, il marqua quelques points auprès de Deidara qui fut intéressé par ce jeune ninja. De nos jours, rare sont les jeunes qui s'osent encore à parler de manière si vulgaire aux anciens, tandis que jadis à l'époque de l'argiliste c'était monnaie courante. Par un phénomène aussi étrange qu'inexplicable les jeunes d'aujourd'hui retrouvaient les sentiers de la vertu. Nombres d'entre eux tentent aini leur chance au parlé d'un langage recherché, parfois en vain. Une chose fut certaine, lui se démarquait des autres. M'enfin bon passé outre ce détails il était clair qu'il montrait des attirances pour ce qu'il ne cessait d'appeler des groupuscules. Il vit claire dans le jeu de l'Akatsuki qui était effectivement un groupuscule digne du nom. Non des moindres d'ailleurs, probablement la plus grande organisation criminelle que le monde ait jamais porté. Les épéistes à côté n'arrivent même pas à la cheville des Shinobi présent dans le trou béant qu'était l'Astre sanglant : La Lune Rouge. Aller droit au but, telle était la requête de Deidara à ce jeune chien fou qu'il paraissait être. Conformément à la décision du déserteur le dénommé Suigetsu expliqua de manière concise mais impeccable les quelques aspects de sa vie qui intéressait le criminel. Le reste après il s'en fichait royalement. Quoi qu'il en fut, Deidara fut frappé du départ d'Itachi qui sans prévenir tourna le dos aux deux Shinobi qui discutaient paisiblement. Où allait il ? Lui seul en connaissait la réponse. Il ne pouvait probablement rien dire à cause de la présence d'un gamin qu'il n'aurait pas souhaité tué sans raison.
"Voilà sa faiblesse.. Qu'il parte sa présence me dérange fortement. Akatsuki est effectivement un groupuscule... Dis moi gamin que dirais tu d'aller ailleurs pour discuter ? La planque est connue de tout Akatsuki, son chef ne tardera pas à y venir faire son inspection mensuelle... J'aimerais autant qu'il ne te trouve pas ici, il vaut mieux pour toi comme pour moi. Vient à Tanzaku avec moi. Là-bas nous serons libre de parler. Je t'en dirais plus sur Akatsuki, ou sur moi... "
La bombe humaine n'avait pas tord, quand le chef de l'organisation pointerait son nez dans les parages il n'offrirait aucun cadeau à un Shinobi de Kiri qui n'avait aucun lien de près ou de loin avec Akatsuki. M'enfin bref, étant donné que Deidara n'avait pas envie d'interrompre la discussion pour le moment surtout après que l'Uchiha ai décidé de foutre le camp à son grand plaisir, il lui proposa une alternative qui lui semblait être la meilleure. Bien sur se rendre à Tanzaku demanderait bien du temps qu'ils n'avaient pas forcément en réserve ni l'un ni l'autre, dans ce cas un seul moyen ultra rapide était de mise pour s'y rendre en deux battements d'ailes : voler ! Pour cela rien de plus simple, la bouche droite puis celle de gauche ruminèrent en simultané lâchant ainsi dans les paumes de main des boules blanches faites d'argile. Le tailleur de boue pu se mettre en scène. Il modela un petit oiseau aussi grand qu'un bébé piaf. La bête grossie, elle muta jusqu'à devenir un fier aiglon qui devint à son tour un coucou immense. L'oiseau arriva à maturation, son impressionnante taille était à terme. N'enlevant rien à la vitesse du rapace, l'oiseau d'argile pouvait voler très vite. Deidara bondit dessus comme un acrobate. Prêt à partir, le gamin devrait courir sauf s'il se décider à le rejoindre sur le dos de l'oiseau géant. Le fendeur de ciel les conduirait à bon port en quelques minutes...
" Alors tu viens ? J'ai pas toute la nuit hein... "
D'une impatience folle, l'argiliste terroriste qu'il était le pria de se presser un peu, le décollage était imminent...
[ bâclé progressivement mais de manière sur, j'ai fini le post. Suite à Tanzaku ^^ ]
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