Un poisson qui fait des pompes

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Suiton, Kaihodan (Projectile de bord de mer)

Cette technique permet de recracher de l'eau sous la forme d'un jet à haute pression.

70 PC

J

e venais d’arriver sur le terrain d’entraînement. Il était désert et vaste. Celui-ci se trouvait tout près d’un lac, facilitant l’accès à l’entraînement de techniques Suiton. Aujourd’hui, j’avais prévu d’apprendre une technique dont mon oncle m’avait expliqué les bases. Cette technique consistait à concentrer son chakra dans la poitrine, afin de l’éjecter avec une forte puissance, sous forme d’eau. Tout d’abord, je commençais par m’échauffer afin de réchauffer mon chakra pour une meilleure utilisation. Ensuite, je rejoignais mes mains, et effectuer les quelques signes que mon oncle m’avait apprit et dont j’avais longuement répété les mouvements. Je tentais de concentrer mon chakra au niveau de ma cage thoracique, et le recrachais de toutes mes forces. Rien de ce produisit. Ce fut une grosse déception, mais rare sont les personnes qui réussissent tout du premier coup. Je rassemblais mon courage et réessayais. Ce fut de nouveau un échec. Après un vingtaines de tentatives erronées vint s’ajouter une nouvelle, mais différente. Cette fois, quelques minuscules gouttes d’eau sortirent de ma bouche. Je devais doubler ma dose de chakra, et même peut-être la tripler afin de faire jaillir un maximum d’eau. Tous les échecs suivants devenaient de plus en plus efficaces et instructeurs. Je faisais de mon mieux mais ce n’était pas encore suffisant, à ma plus grande déception. J’en vins à vouloir arrêter, et recommencer plus tard. Ce fut avant que ma sois disant « dernière tentative » ne me convint. Plus le temps passait, plus la technique commençait à prendre forme. Fatigué d’utiliser tant de chakra, je m’asseyais un instant afin de me reposer et de contempler les nuages avancer. Un oisillon tentant de prendre son envol se trouvait dans son nid, juste à coté de moi, dans un arbre de forte hauteur. Celui-ci semblait avoir peur, et sa mère le poussa dans le vide. Après quelques tentatives, il parvint à prendre son envol. Cela me redonna courage. J’ouvrais légèrement ma veste, laissant le vent passer à travers mon tee-shirt en cote de mailles. La fraîcheur me soulagea. En effet, comme mon chakra se concentrait au niveau du torse, la chaleur s’accumulait et je me sentais enfermé dans un sauna. J’enlevais complètement ma veste, et reprenais de plus belle l’entraînement. L’eau semblait maintenant suffisante. Il ne me restait plus qu’à la projeter rapidement de sorte qu’elle devienne un jet d’eau à haute pression. Pas facile. Cependant, le plus dur étant fait, je parvenais à me rapprocher du but. Au bout d’un moment, à force d’obstination, j’obtenais un jet presque parfait. Celui-ci atteint un arbre non loin de moi mais réussit tout de même à y faire une trace bien visible. Quel soulagement. Je recommençais aussitôt, et le même résultat se produisit. Satisfait, je décidais tout de même persévérer afin d’obtenir un meilleur résultat. Quelques loupés se faufilèrent parmi ce qui aurait du être un simple entraînement de plus. Je tenais sur mes jambes, flageolantes. Encore quelques petits efforts afin de finaliser les acquis d'aujourd'hui. Ce n’était pas encore gagné. Tant de tentatives avaient presque épuisées ma réserve de chakra. Je m'entraînais de nouveau, souffrant atrocement au niveau de ma poitrine, qui ne cessait de s’échauffer sous les doses incalculables de chakra qui arrivaient par flux puissants, et retombaient ensuite d'un seul coup, jouant avec mon organisme. Celui-ci avait du mal à si faire et me ferais certainement souffrir un bon moment.

L

a fin de la journée approcha. J’étais à bout de force. Les derniers essais semblaient véritablement concluants. Il était peut-être temps de s'arrêter ? Non. Même si je paraissais maîtriser cette nouvelle technique, il me fallait le vérifier. Je souhaitais donc de nouveau essayer, une dernière fois. Je fis donc les signes d’invocations de la technique, concentrais mon chakra au niveau de ma cage thoracique, le changeais en eau grâce à mon affinité, et pour terminer, le recrachais de toutes mes forces. Yes. Les échecs étaient pour l’instant fini et une nouvelle technique était à ajouter à mon répertoire.

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Ninpo, Kirigakure no Jutsu (Camouflage dans la Brume)

L'utilisateur de cette technique crée un épais brouillard et se dissimule dedans. Plus personne ne peut distinguer quoi que ce soit mais les techniques de zone puissent blesser l'adversaire. Seul le Mangekyou Sharingan permet de voir à travers le brouillard.

90 PC
Le brouillard dure 1 tour et empêche d'être touché par des attaques directes.

J

e venais d'arriver aux terrains d'entraînements. Cela faisait un moment que je n'y étais pas allé. Un petit groupe de personne s'entraînait durement, à des techniques que j'avais déjà mémorisées avec facilitée. Des techniques de rang genin. Aujourd'hui, j'allais passer le cap ! Ho oui ! Un chounin rencontré à l'académie avait excepté de m'enseigner une technique de son rang. Une chance incroyable pour un genin tel que moi. Il était bien tombé celui-là. Cette technique consistait apparemment à se camoufler dans de la brume, répandue sur un lieu important. C'était en tout cas ce qu'il m'avait raconté, très bref, avant de repartir s'entraîner avec son senseï. C'était sympathique de sa part, surtout qu'il avait du courage de soutenir mon sourire "ravageur", lorsque celui-ci me répétait qu'il allait me l'enseigner sans problème, en une journée maximum, temps qu'il pouvait me consacrer, mais pas plus. Je le comprenais. Pour l'instant, je me retrouvais seul sur la terre humide, et sous les flocons de neige qui tombaient par millier du ciel. Je le vais la tête et repensais à ma rencontre avec lui, à l'académie.

* Flash Back *

J

e marchais tranquillement dans les longs couloirs de l'académie ninja de Kiri No Kuni. L'endroit était calme et tous les petits aspirants étaient en cour. Je me promenais donc, d'un pas léger et peu motivé, jusqu'à ce que je tombe sur un chounin que j'avais vu s'entraîner avec un petit, plus jeune que moi, lui apprenant certainement des jutsu de bas niveau, ceux de genins. Je me demandais s'il était capable de m'entraîner. Puis, je remarquais son "manteau" vert, relatif aux chounins des villages cachés ninjas. Plus aucun doute. Sans m'en rendre compte, au bout de quelques secondes, je me retrouvais face à lui, le tenant par la manche. Tout se passa vite dans ma tête. Je voulais lui demander de m'enseigner un jutsu de son rang. Comment le lui demander d'ailleurs. "Salut, enseigne-moi un jutsu !" et puis quoi encore ! Comment passer pour un abrutit de service totalement inutile dans le monde ? En une leçon, il suffisait de parler ainsi à un chounin de votre village, rien de plus facile. Je commençais par le lâcher et par me présenter, avant de formuler ma requête.

" - Salut ! Je m'appel Suigetsu Hozuki, je t'ais vu t'entraîner l'autre jour ... impressionnant ! D'après ce que j'ai pu voir, tu enseignes les jutsus à des ninjas de rang inférieur au tien ...

- Oui, pourquoi ? "

J

e lui formulais ma requête. Celui-ci accepta sans tarder, ravit de pouvoir m'aider. Les gens étaient vraiment les seuls êtres que je ne pourrais jamais comprendre. Enfin, ce qui compte, c'est qu'il accepta. Il m'expliqua qu'il faisait un tour car c'était sa pause, et qu'il devrait repartir aussitôt. Il m'expliqua rapidement la technique qu'il souhaitait m'enseigner, la plus simple de sa catégorie, une technique concernant le brouillard provoqué par le chakra, ou quelque chose de ce genre. Je l'écoutais attentivement, quand la sonnerie retentit. Il me proposa de me rendre au terrain d'entraînement le lendemain même, afin de le retrouver et de débuter notre entraînement. Il me salua et disparut dans le couloir du fond, tournant vers la droite, et menant à la salle de réunion des chounins. Un type amical. Je m'en retournais moi aussi, me dirigeant vers les rues de Kiri, pour flâner comme à mon habitude lorsque je n'ai rien à faire de mon temps libre.

* Fin du Flash Back *

J

e me redressais soudain à l'appel d'une voix masculine. Mon entraîneur était enfin arrivé. Il s'excusa de son retard et me proposa de m'expliquer bien plus en détails notre entraînement qui allait se produire dans les prochaines minutes à venir. Mon sang bouillonnait dans mes veines, du fait que j'allais de nouveau me salir, me fatiguer et m'acharner à ajouter une technique à mon répertoire ...

[Le senseï]

Le Shinobi était bien plus expert en Suiton que beaucoup d'autres qui passaient sur les terrains d'entrainements ces derniers temps. La plupart ne savait même pas utiliser la technique du camouflage dans la brume. Quelle bande d'incapable, encore les Genin eux étaient excusable étant donné qu'ils sortaient à peine des bancs de l'Académie et qu'ils n'avaient rien entre les mains à part un diplôme et un bandeau. Un gamin téméraire et hargneux attendait déjà que l'homme arriva. M'enfin ce dernier était en retard comme à son habitude. Quoi qu'il en fut, il ne perdit pas de temps et commença par lui dire :

" Commence par échauffer tes muscles, tu en auras besoin crois moi. En attendant je vais me reposer. Tchao ! "

Il laissa le Shinobi à la coiffe bleue s'échauffer pendant qu'il fuma sa clope. Puis quand il l'eut terminé, il interrompt son échauffement et l'approche pour lui donner les grandes lignes afin de réaliser la technique.

"Ecoute moi bien, il te faut faire ces signes là tout en concentra ton chakra dans tes mains. Il doit passer dans tous tes doigts et être totalement en harmonie avec ton corps. Si tu ne le maitrise pas n'essaye même pas tu n'y arriveras jamais. Après avoir fait ça tu devrais y arriver. M'enfin, je doute que tu y arrive tout de suite, il te faudra trouver la bonne dose de chakra à injecté dans tes mains... Trop et tu meurs, trop peu et rien ne se passera. Ahahah, c'est toujours amusant de voir quelqu'un risquer sa vie en entrainement. Allez je te regarde. "

Le chounin venait donc d'arriver. Celui-ci me dit de m'échauffer, pendant qu'il fumait sa clope. J'avais horreur de ça, m'échauffer ... Enfin, j'obéis rapidement, commençant par quelques pompes, quelques étirements, des allers-retours rapides ... Ca commençait à m'ennuyer sérieusement. Heureusement, c'est à ce moment que mon senseï temporaire arriva et me stoppa. Celui-ci m'expliqua les bases de la technique. Elle consistait à faire passer une certaine quantité de chakra bien dosé dans tous les nerfs des deux mains, afin de produire un effet d'harmonie dans tout son corps. Cela semblait facile à première vue ... mais à première vue seulement. Par la suite quelques signes étaient à faire. Ayant une mémoire plutôt apte à retenir les choses rapidement, j'avais pu mémoriser les signes de main qu'il avait effectué à une vitesse lente pour son grade, mais plus compliquée tout de même pour un simple genin. Celui-ci s'amusait de voir un "élève" se tuer à l'entraînement, et même parfois se tuer au sens du terme. Amusant. Apparemment, nous partagions les mêmes divertissements. Je comprenais mieux pourquoi il entraînait les plus jeunes. M'enfin ... Il allait être déçu ! Je n'avais pas l'intention de crever avant de maîtriser cette technique, et même de crever tout court.

Je commençais par concentrer mon chakra dans les mains ... Mais mal. Ma main gauche me brûlait et celle de gauche ne réagissait nullement. Ce genre d'exercice risquait de durer un moment hélas. Au lieu de ça, au bout de 10 minutes et de quelques dizaines d'essais, je maîtrisais à peu près la concentration du chakra dans mes deux mains, sans ressentir de douleur quelque soit elle. Je recommençais, inlassablement, jusqu'à ce que le résultat me semble parfait. En cinq minutes, ce fut fait. Je passais ensuite à la formation des signes de ninjutsu. Chien, Cochon, Tigre, Serpent, Cochon, Chien et Cheval. Là, j'avais réellement du mal à me concentrer. Maintenir une dose de chakra continue dans deux mains, et en même temps composer des signes en se les récitant dans la tête afin de bien maîtriser les gestes ... Ce n'était pas chose facile. Je commençais donc par répéter sans me lasser une vingtaine de fois les signes, formant les gestes correctement, mais sans concentrer le chakra aux endroits désirés. Cela porta ses fruits. Les gestes venaient maintenant presque instantanément.

Je réessayais de nouveau. J'étais tellement absorbé par ce que je faisais, que tous les sons, toute les petits gestes de la nature ne m'atteignaient plus. J'étais enfermé dans ma petite bulle, bien concentrer, bien sur de moi, et surtout décidé à réussir en moins de 5 coups. Je concentrais le chakra dans mes deux mains. Une fois que je le sentais parcourir chaque tenketsus de mon corps, chaque nerf de ma main, j'effectuais les signes de mains, sans penser à quoi que ce soit. Mes mains obéirent instantanément, par habitude d'avoir répété sans cesse plusieurs fois les mêmes gestes. Ce fut un échec. Je recommençais de nouveau. Le résultat me semblait concluant. Je me tournais vers le chounin, convaincu d'avoir réussi, mais pas totalement : l'avis de mon senseï d'un temps avait beaucoup d'importance à mes yeux. Je l'observais donc, revenant peu à peu dans le véritable monde. Mes paroles furent brèves mais claires.

" - Comme cela ? "

J'attendais impatient, sa réponse, et surtout son avis. Pour moi, c'était bon. Mais comme je ne connaissais la technique que de nom, je pouvais (et devais) certainement me tromper dans mon jugement. Peu importait, si c'était tout autre que ce que je devais faire, je recommencerais, inlassablement. Avoir une technique de ça grade serait un atout important pour n'importe lequel de mes affrontements, tel qu'il soit.

[Le senseï]

L

e jeune Genin au visage pâle était un gamin comme le Shinobi de l'eau n'avait pas eu l'occasion d'en voir depuis Zabuza. Il avait le même acharnement que lui et la même envie de réussir. Le ninja était satisfait de son jeune et éphémère apprenti qui avait donné le meilleur de lui même afin de réussir cet apprentissage musclé. Même si le résultat de la technique n'était pas encore parfait, il était allé jusqu'au bout et avait réussit à faire se lever un semblant de brouillard. Il ne pouvait qu'être fier de lui.

"Entraîne toi encore dans les prochains jours pour maîtriser à chaque nouvelle tentative un peu plus le camouflage dans la brume. Tu finiras pas disparaître totalement dans le brouillard, un peu comme ça. "

Le Shinobi de l'eau, exécuta les mêmes signes qu'il avait demandé à ce jeune freluquet de faire un peu plus tôt dans la journée. Un épais brouillard vint se créer dans l'air, il pu ainsi disparaître, la leçon étant terminée...

J'écoutais attentivement les paroles du chounin. Apparemment, ma manipulation était correcte, et j'étais sur le bon chemin. Celui-ci me montra l'effet produit par la technique, tout en quittant le terrain, considérant son travail pour moi terminé. Je savais maintenant qu'il me faudrait au moins deux jours d'entraînements. Je me remettais en place, souriant en pensant à la sortie magistrale de mon senseï d'un temps. Je continuais mon apprentissage, seul, manipulant les signes de mains de mieux en mieux et contrôlant mon chakra plus facilement à mesure que le temps passait. Le souffle glacé du vent me rafraîchissait et me rendait plus endurant. A force de manipuler les flux de chakra présent dans mon corps, celui-ci s'échauffait anormalement dans ces parties qui n'avaient pas l'habitude d'être autant sollicitées. C'est pourquoi cette brise me faisait du bien. En somme, je me fatiguais moins vite et donc les pauses se faisaient plus rares. Au fil du temps, la brume produite par mon début de technique se faisait plus épaisse et plus constante, formant un tapis plutôt bien débuté. Mais cela n'était pas encore suffisant à mon goût. Il fallait qu'elle soit plus épaisse encore, du même genre que la purée de pois produite par le temps les jours de fête, plus camouflant et donc plus protectrice qu'une carapace ... La fin de la journée arriva très vite. Je ne l'avais pas vu passer. Il me restait juste assez de forces pour aller prendre une douche et aller me coucher. Ce que je fis sans hésiter une seconde. Je ramassais mon épée déposée au début de matinée, la remettais sur mon dos et commençais à marcher vers mon petit "chez moi", à moitié crevé, limite endormi mais droit sur mes jambes. Je me retrouvais à destination souhaitée assez rapidement, et à mon grand soulagement, avant la nuit. Car, si j'étais rester dehors, seul, dans les ruelles obscures et peu sures du village de Kiri No Kuni, qui sait ce qui me serait arrivé. Encore, si je ne m'étais pas entraîné toute la journée, mes réserves de chakra seraient pleines et mes possibilités m'auraient certainement permises de me tirer des situations douteuses et qui en générale vous conduisent tout droit à l'hôpital, ou pire, au cimetière. Enfin, rien de tout cela n'était arrivé, heureusement. J'entrais, et joignais mes pensées à mes actes. Une bonne douche, un bol de nouilles fait à la va-vite dans la cuisine, et au pieu. Temps record : j'étais parvenu à m'endormir en moins de 30 secondes. Incroyable pour moi, qui m'endormais vers les 1 heure du matin, pour me lever à 4.

Le lendemain, j'avais de nouveau mangé des nouilles, m'étais habillé et étais rapidement sortis en direction des terrains d'entraînements. Une chance pour moi que le sommeil lourd parvenait à me régénérer en chakra lorsque celui-ci était presque à sec. Je pressais le pas. Une fois sur place, je déposais soigneusement mon épée à terre, et entamais de nouveau les longs et répétitifs gestes de cette technique que je voulais maîtriser aujourd'hui, dans la soirée au plus tard. Les signes de mains ... et le chakra ! Niark ! Quel échec dévastateur. Mon égaux en prit un coup. Enfin ... Je recommençais, et comme le jour précédent, je redoublais d'ardeur et les efforts portèrent leurs fruits progressivement. Je répétais chaque étape en prenant le temps de bien m'appliquer au début, pour ensuite maîtriser rapidement le tout et faire de ces efforts une technique bien réussie et bien étudiée. Le pire dans tout cela, du moins ce qui m'ennuyait le plus, c'était de gaspiller du chakra dans des tentatives qui finissaient classés dans mes échecs. Mais au moins, celles-ci permettaient de tirer des leçons de mes erreurs afin de ne pas les répéter. La technique commençait à venir d'elle même. J'étais fatigué et la journée n'était pas encore finit. Mal partie pour la maîtriser parfaitement aujourd'hui. Je faisais ma huitième pause de la journée, et mon ventre gargouilla. Etait-ce la faim qui m'empêchait de me servir de tous mes moyens. Non .... Quoi que ?! Je rentrais chez moi, lire des bouquins expliquant comment contrôler de mieux en mieux ces flux de chakra parcourrant le corps de chaque être humain, notamment ceux des shinobis qui en avaient besoin tout au long de leur vie tourmentée et parfois si ennuyeuse, que même si leur existence avait été marqué par un évènement considéré comme important pour lui ou héroïque, la marque laissée par ceux-ci s'effaçait au cour de temps, modifiée de toutes sortes par d'autres êtres humains croyant pouvoir faire vivre ce mythe encore un bon moment, qui finalement finissait par périr bêtement. Quel cercle vicieux tout de même. Je décidais d'aller me coucher tôt, après avoir prit une nouvelle douche et avoir engloutit un nouveau bol de nouilles aux ramens de porcs.

Le jour suivant, je me levais aussi tôt que précédemment, et me faisais un paris encore plus stupide : si je ne maîtrisais pas la technique de camouflage dans la brume avant le début de soirée, alors je me taillerais les veines après m'être mutilé. Dans les deux cas, ce serait amusant. J'arrivais et effectuais le même rituel que précédemment. Je me mettais au centre du terrain que j'avais choisi, bien à l'écart du reste des terrains, et commençais à concentrer mon chakra et à effectuer les signes de main permettant de faire fonctionner la technique : Chien, Cochon, Tigre, Serpent, Cochon, Chien et Cheval. La brume fut plus élevée que les dernières fois. Un sourire de satisfaction se dessina sur mon visage. Un sourire effrayant, comme d'habitude. La seconde fois fut meilleure, la troisième ne cessait de se perfectionner, et les autres qui suivirent furent presque parfaites. Je me concentrais une dernière fois. Les signes, le chakra ... tout me semblait parfait. Comme au début de l'entraînement, le chakra circulait paisiblement et à rythme régulier dans tout mon organisme. Le technique fut un grand succès. Je restais concentré afin de tenir le plus longtemps. Je décidais également de me compliquer la tache en me déplaçant dans la brume épaisse. Chose qui, à ma grande surprise, ce fit facilement et sans me déconcentrer. Je tins 10 bonnes minutes. Je m'asseyais, satisfait, heureux d'avoir enfin terminé ce dur labeur qu'était l'apprentissage de cette technique Suiton de rang Chounin.

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Suiton, Suirou no Jutsu (Prison Aqueuse)

Spoiler:

Immobilise 1 tour.

Post 1^er en tant que senseï.

J’arrivais sur les terrains d’entraînements où j’avais donné rendez-vous à un genin qui me paraissait envieux de gagner rapidement de la puissance. Normal après tout, chaque môme souhaite devenir plus puissant que son prochain. C’est naturel. Je scrutais le terrain des yeux. Le calme régnait. La nuit n’avait pas encore disparu, et pourtant, le jeune Padawan était là, assis, à m’attendre. Apparemment, il s’était déjà échauffé. C’était du temps de gagner. Il était venu me consulter, hier, en pleine journée, alors que j’étais en train de méditer près de l’océan. Il avait été bref mais précis. D’après ce qu’il m’avait dit, il m’avait observé entraîner mes jeunes apprentis plusieurs fois. Ce genin souhaitait donc que je lui enseigne une technique de rang C, chounin. La première question qui me vint à l’esprit était pourquoi ! Dés tas de senseï traînaient dans Kiri, et pas des plus faibles. Pourquoi venir me voir moi, un senseï qui pourtant n’avait aucune relation dans le village mis à par mes petits protégés, et encore. Rien n’aurait pu attirer l’attention sur un pauvre type passant ses journées à traîner, ses soirées à draguer et ses nuits à faire le imbécile. C’était loin d’être ce qui était attendu de la part des shinobis du village caché de la brume. J’avais du mal à comprendre ses convictions. Je m’approchais du jeune homme aux cheveux bleus turquoise, et le saluant vite fait. J’allais tout d’abord lui enseigner la théorie avant de le faire passer à la manipulation, bien entendu. Il fallait donc commencer par parler des flux de chakra, puis des signes d’invocations. Je lui montrais rapidement les signes, puis utilisait la technique pour montrer le résultat donné. Je traçais ensuite sur son corps l’endroit où le chakra devait se manifester le plus intensément possible. Il acquiesça. Je passais donc à l’étape suivante, lui faisait répéter les gestes incessants de main. Il semblait mémoriser rapidement.

Par la suite, il passa à la manipulation. Les premiers essais étaient catastrophiques. Il devait se planter quelque part, mais où ? Après quelques minutes de discutions effrénées pour connaître la source du problème, nous comprîmes qu’il s’agissait en fait du chakra, qu’il laissait couler trop rapidement dans ses tenketsus. Par la suite, il continua ses entraînements avec de plus en plus d’ardeur. Ce jeune semblait bien décidé à apprendre ce jutsu dans la journée. Je doutais qu’il y arrive, mais il pouvait toujours essayer, ce ne serait que bénéfique pour lui. A moins qu’il ne se tue à la tache, dans le sens premier du terme. Dans ce cas, j’aurais un cadavre sur le dos. Enfin, ce n’était pas le cas (pas encore) et pour l’instant je devais veiller sur son apprentissage et le corriger à la moindre erreur importante pour qu’il progresse plus vite. C’était le but de ma venu, non ? Je m’asseyais, et prenais une clope. Une allumette se trouvait dans ma poche, la dernière du paquet d’ailleurs. Je la saisissais et la faisais flamber pour allumer ma cigarette. Un autre péché du ninja que j’enfreignais. Je continuais donc d’observer le môme à la chevelure bleue faire des efforts incalculables. Aurait-il le courage de continuer ? La technique de la prison aqueuse n’était pas la plus dure, mais tout de même, elle pouvait être complexe pour un simple genin. De toute façon, elle passerait un jour ou l’autre dans son répertoire, sauf en cas de décès bien sur. J’avais les idées sombres ce matin, et ce depuis que je m’étais levé à la bourre me rappelant de ce rendez-vous de dernière minute que je n’aurais jamais imaginé.

2eme poste, suite de l’entraînement pour la prison aqueuse.

J’étais depuis un moment sur le terrain numéro cinq de l’ensemble des morceaux de terre qui formaient les terrains d’entraînement de Kiri No Kuni. La brume était épaisse, comme d’ordinaire, les oiseaux dormaient et le soleil commençait à peine à se réveiller. Le noir total. Sauf bien entendu, quand les nuages laissaient à la lune le temps d’illuminer un court instant notre foutu village. J’attendais un senseï du village, un minable d’après les ragots, qui devaient m’enseigner la technique de la prison aqueuse. Certes, si pour moi ce mec était réellement un pauvre minable sans ambitions et sans potentiels, alors pourquoi lui avoir demandé à lui ? Tout simplement parce qu’il n’avait rien d’autre à faire et que je ne souhaitais pas déranger Zabuza pour ce genre de conneries. Ou peut-être était-ce juste pour avoir le plaisir de le surprendre ? Nul ne pouvait en être conscient, sauf moi bien sur. Il finit par arriver, ce fainéant de première. J’étais sur qu’il avait oublier notre rendez-vous. M’enfin, passons. Il s’approcha et me salua, je fis de même mais d’un geste encore plus lent et ignorant. J’avais pris la peine de m’échauffer pendant un bon quart d’heure avant qu’il n’arrive afin de gagner du temps. Celui-ci semblait s’en être rendu compte, ou tout simplement n’y pensait-il pas. Je n’y pensais plus, de peur de m’énerver face à un type pareil, considéré comme un shinobi mais qui ne valait rien. Il commença par me faire une démonstration, puis m’enseigna la théorie avant tout. Les gestes de mains qu’il fallait utiliser, la façon de faire circuler le chakra et dans quels tenketsus … Je me lançais donc et échouais minablement. Nous discutâmes un moment puis nous comprîmes d’où venait le problème : je laissais circuler mon chakra trop rapidement dans mon corps et du coup celui-ci ne pouvait être consumé par l’invocation de la technique. J’essayais donc de nouveau. Le résultat fut toujours minable, mais moins pittoresque que le premier essai erroné. Je continuais des dizaines de fois, sans que le résultat ne fût concluant. C’était lassant à la fin ! Le senseï d’une équipe minable de Kiri était en train de se griller une clope, tranquille, assis dans l’herbe comme une merde, et semblait rire de mes échecs. Etait-ce la vérité ou était-ce simplement du à mon caractère, qui faisait que je prenais tout ce qui venait de quelqu’un que je n’aimais pas très mal ?

Les ratés s’enchaînaient rapidement et laissaient place à un énervement intense. Tout me paraissait correcte. Où était le souci ? Je ne comptais pas sur l’autre pour m’aider à le trouver, mais tout de même. Je me dis que si lui y arrivait, alors quelqu’un comme moi pouvais le faire, les doigts dans le nez. Cela me redonna courage et je continuais de plus belle, encore plus décidé que lors de mon arrivée. Ce soir, j’aurais appris cette technique, j’en étais pratiquement sur. Je composais donc de nouveau les signes de main et me préparais à lâcher la dose exacte de chakra aux bons endroits de mon corps, c’est-à-dire dans les pieds, les jambes, le thorax et le bras droit, car je suis gaucher et effectuer des techniques avec la main droite serait compliqué. D’un autre coté, je ne savais utiliser des techniques qu’avec les deux mains. Au final, je ne pourrais envoyer que des projectiles d’armes. J’effectuais donc la technique. Je progressais quelque peu : au lieu d’avoir quelques pauvres gouttes qui tombent de ma main, un minuscule cercle d’une dizaine de centimètre de rayon se forma. Je n’avais aucun mal à le maintenir, mais tout de même, ça faisait léger pour emprisonner une personne dedans, à moins que celle-ci ne soit un nain. Je regardais le senseï qui m’observait toujours mais qui semblait surpris de ce début. Il n'était pas prêt de s'arrêter d'ailleurs. Quand Suigetsu Hozuki veut quelque chose, il l'obtient, de préférence rapidement, et ce peu important les moyens à utiliser.

3eme poste, suite de l’entraînement pour la prison aqueuse. [senseï]

Je n’avais pas quitté le môme des yeux. La clope au bec, je surveillais chacun de ses membres, chacun de ses gestes … Toujours un minimum intéressé par son travail acharné. Il semblait perdre courage. Il marmonna pour lui-même des paroles qui ne parvenaient pas à mon oreille. Ceci sembla lui redonner courage. J’avais terminé ma clope quand le jeune genin passa au stade supérieur de l’entraînement : il réussit à matérialiser une sphère de taille raisonnable, mais loin d’être suffisante pour emprisonner quelqu’un à l’intérieur. C’était pas mal. Je restais surpris un instant en constatant qu’il n’avait aucun mal à la conserver. Ce môme semblait apprendre à l’envers. Bref, ce n’était pas un défaut, pas une qualité non plus, mais simplement une façon de faire un peu étrange et qui changeait des autres shinobis qui habituellement apprenaient dans le bon sens. Chacun ses manières de faire. Je sentais que je ne servais plus à rien ici. Cependant, partir maintenant me gênait un peu pour lui. Je décidais donc de rester observer ses prouesses. Pour l’instant, mon avis était que ce petit morveux aurait pu concevoir cette technique avant le coucher du soleil, mais par la suite, les efforts redoublèrent mais ne portèrent pas leur fruit. Je changeais donc d’avis. Cela faisait près de deux heures qu’il s’entraînait sans que ça ne donne rien. Je m’allumais une nouvelle clope avec la même allumette, après de rudes efforts pour la faire fonctionner. Puis je soufflais dessus et la balançais dans l’herbe humide. Le soleil s’était levé depuis un moment et tout le village semblait commencer à se réveiller. Il était temps que je parte. Alors que je me décidais à me lever, un oiseau vint se poser près de moi et déconcentra le jeune apprenti qui se bouffa une mini rafale d’eau dans la gueule. Je lisais son petit message qui disait que deux de mes petits avaient attrapés la grippe, et que donc il fallait rester à l’écart. Je me dis donc d’annuler l’entraînement, faute de présence. L’oiseau s’envola de nouveau. Le jeune aux cheveux bleus n’avait pas attendu pour reprendre son entraînement.

Nous avions sauté le déjeuner et nous nous trouvions en fin d’après-midi. Les gens avaient afflués en plein milieu de celle-ci puis avaient disparu tous ensemble. Après tout, ils faisaient ce qui leur plaisaient, ces gens. Le brouillard, lui, n’avait pas bougé d’un pouce, à mon grand désespoir. Alors que je commençais m’endormir, mon élève d’un jour cria faiblement. Je me redressais : la sphère avait triplées de volume. Il se r’approchais fortement de la perfection. Cependant, la nuit se rapprochait, elle aussi. Je me levais, le félicitant et lui expliquant que je devais partir, et qu’il ferait mieux d’en faire autant, pour revenir demain en pleine forme. Demain, je devrais reprendre l’entraînement, ne serait-ce qu’avec le seul épargné de la grippe, et qu’il n’avait de toute façon plus besoin de moi pour quoi que ce fut. Je le saluais et commençais à m’en aller. Je disparaissais du terrain numéro cinq et quittais les terrains d’entraînements. Je fis un tour dans quelques bars pour bien débuter la soirée, dans des endroits par très catholiques et retournais chez moi me changer. Je ressortais quelques temps après, refermais la porte à clé et saluais la concierge qui traînait par là. Je quittais le bâtiment où était mon appartement et repartais vers un autre endroit malfamé. J’en profitais pour passer devant la zone d’entraînement voir si le jeune avait suivi mes conseils. Non. Le môme semblait s’acharner à la tache. Peu importait, ce n’était plus mon problème, uniquement le sien. Je continuais donc mon chemin, tentant d’oublier ce sale mioche.

4eme et dernier poste de l’entraînement pour la prison aqueuse.

La journée passa à une allure folle. Je m’entraînais depuis le petit matin et les progrès ne venaient pas. De quoi décourager n’importe qui. Je n’avais pas pris le temps de déjeuner, ni même de faire une pause. C’était inutile, pas maintenant. J’osais croire que je parviendrais à tenir jusqu’au soir. Ce fut malheureusement un doux rêve qui s’effaça de lui-même lorsque je sentis mes forces partir petit à petit. A un moment, un oiseau entraîné pour transporter des messages me déconcentra lorsqu’il se posa près du senseï. Je repris aussitôt l’entraînement pour ne pas perdre le fil. Je me laissais bercer par les pensées négatives, quand un nouvel évènement se fit ressentir : le rayon premier tripla et atteint une trentaine de centimètre de diamètre. Pas encore suffisant, mais réjouissant. Je continuais jusqu’à ce que le jounin se lève, me félicite et me déclara qu’il se barrait, que je n’avais plus besoin de lui et que je ferais mieux de rentrer chez moi. Hors de question. Je fis une petite pause d’une demi-heure et reprenais un peu. Aucun progrès dans la soirée qui commençait. Je concluais qu’il était inutile de s’entêter pour rien, et qu’il valait mieux reprendre des forces pour revenir tôt le lendemain et parvenir à apprendre cette technique rapidement. Je voulais la maîtriser le plus vite possible, simplement pour satisfaire mon égaux. Je me levais donc, à bout de force, et eus juste de quoi rentrer et m’écrouler sur mon lit. Pitoyable mais bon. Je m’endormais aussitôt, ne cherchant même pas à manger. Le lendemain, je partais prendre une douche, avalais vite fait une pomme, m’habillais, m’échauffais et partais au pas de course aux terrains d’entraînements, sans même prêter attention à la vision nocturne qui se baladait partout dehors.

J’arrivais finalement sur le même terrain que le jour précédent. Aujourd’hui, je m’y mettais plus sérieusement. Sans perdre de temps, je commençais à répéter de nouveau les gestes de main et à concentrer mon chakra. J’essayais ainsi toute la journée, le rayon grossissant de plus en plus au fil du temps. A dix heures, les terrains commençaient à être submergés par les ninjas venant s’exercer ou comme moi apprendre une nouvelle technique. Je du partager mon terrain avec deux aspirants s’entraînant au lancer de kunai. J’espérais ne pas avoir à me déplacer pour leur faire un cour au cas où ils me tireraient dessus accidentellement. A midi, tout le monde avait disparu, partit bouffer au restaurant du coin. J’en profitais pour m’arrêter un peu et faire le point. J’étais capable de créer une sphère suffisamment grande pour contenir un homme adulte, mais y arriverais-je en plein combat. Alors que j’étais allongé dans l’herbe, je sentis un mouvement brusque dans les buissons. Je me redressais et instinctivement effectuais les signes de la technique en cour d’apprentissage. Un petit lapin se retrouvait prisonnier. Il se débattait. Je l’aurais bien laissé repartir, mais il fallait que je vois si j’étais capable de tuer un être enfermé dedans. Apparemment oui. Le jeune lapereau en avait fait les frais d’ailleurs. Je me rallongeais et réessayais plus tard. Ce fut une réussite au bout de la cinquième fois, en fin d’après-midi. Je pouvais donc repartir dormir tranquille en sachant que j’avais assimilé une technique de rang C pour la seconde fois, et ce en deux jours. Je savais également que c’était le temps qu’il me faudrait pour me reposer et récupérer un peu d’énergie, car si je ne peux pas me servir de cette technique, alors celle-ci est inutile. Je quittais donc cet endroit en direction de mon lit bien douillé.

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