Suigetsu Hozuki
Modo | Genin de Kiri
Messages : 48
Date d'inscription : 03/07/2009
Age : 30
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Nindo : La puissance, c'est comme le chocolat : plus tu y goûtes, plus tu en veux !
Feuille du Shinobi
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 |  Sujet: Suigetsu Hozuki, arrivée d'un poisson clown  Ven 3 Juil - 17:34 | |
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Un temps brumeux. Comme d’ordinaire à Kiri d’ailleurs. Seul le bruit du vent et celui de mes pas dans les flaques d’eau se laissaient entendre. Je marchais depuis une bonne demi heure. J’étais partit me ressourcer près d’un lac non loin de Kiri. Je voulais me détendre avant de reprendre le rude entraînement qui m’attendait. A cause d’un problème entre Suna et Konoha, l’examen avait été annulé en son milieu. Ce n’était vraiment pas de bol. Parfois, les gens me saoulent vraiment. Cela n’avait fait que ralentir mon avancé vers le pouvoir. Je rattraperais ce temps perdu rapidement. Le vent frais me donnait quelques frissons rapides. J’avais attrapé un rhume il y a quelques temps. Celui-ci était vite partit mais quand même. Quelques petits animaux semblaient fuir Kiri. Ils venaient dans ma direction. Déjà qu’il n’y en avait pas beaucoup, si en plus ceux-ci partaient ! J’accélérais le pas, pressé de connaître la raison de cette fuite. Les portes du village se faisaient de plus en plus grandes. Les silhouettes reconnaissables des deux gardes s’y trouvaient en compagnie d’un autre homme qui semblait se battre avec eux. Un combat sans grande violence. Il s’agissait d’un vieil homme qui souhaitait entrer sous prétexte d’aller voir son petit fils. J’observais ses habits et sa dégaine de clochard. Je connaissais cet homme. Il était barman dans une taverne de la ville. La dernière fois, il avait refusé de me servir du saké simplement parce que j’étais trop jeune. Il me reconnut. Se dépêtrant de l’étreinte des gardes, il se jeta à mes pieds et me supplia de leur dire la vérité. Je le regardais, sans trop de pitié. Relevant la tête, je déclarais que cet homme m’était inconnu. Les gardes le saisirent de nouveau sous les injures du vieil homme qui se faisait jeter plus loin. Je venais de passer les limites de Kiri No Kuni. Il brailla encore plus fort, menaçant de tout défoncé. Je m’arrêtais et me retournais. Le vieux avait pris son élan et se jetait de plein fouet sur les deux hommes costauds. Son visage n’exprimait plus rien. Ni colère, ni joie … Il était simplement inerte et crispé. Un katana l’avait transpercé sans lui laisser une seule chance. Un vieillard a supporté en moins. Les deux gardiens, tout deux des chounins, portèrent le cadavre sur le coté de la route afin qu’il ne gène pas la circulation. L’un d’eux escalada le vieux et commença à fouiller dans ses poches. Elles étaient trouées mais contenaient quand même quelque chose. Une petite photo d’un enfant et une montre en or apparemment que le garde s’empressa de ranger. Par la suite, l’autre repéra une petite bourse suspendue à la ceinture du mort. Il s’approcha pour la ramasser mais l’autre le devança. Une engueulade entre potes débuta à partir de là. Tout cela commençait à m’ennuyer. C’était amusant au début, puis énervant à la fin. Il était temps que je disparaisse. Je tournais les talons et alors que je commençais à m’enfoncer dans mon village natal, l’un des deux rigolos m’appela. Je m’arrêtais et me retournais doucement, faisant face aux deux voleurs. L’un d’eux braquait son doigt vers moi, l’air menaçant. Finalement, ce fut l’autre qui décrocha un mot le premier. Il ne semblait pas commode mais ne m’intimidait pas pour autant. Il me fit signe d’approcher, ce que je fis sans inquiétude. Au moindre geste brusque, mon épée redresserais la situation … ou pas.
« - T’as rien vu le môme compris ?
- … Ouais »
Il aurait pu être plus gentil. Celui-là serait dépecé puis décapité quand j’aurais gagné plus d’expérience. Vilain vieux. Ceci fait, je m’éloignais soufflant de désespoir. Voler la dépouille d’un mort … ce sont les clochards qui font ça non ? Il y avait de quoi se poser des questions. M’enfin. Un regard à gauche, un regard à droite, et me voila partit pour je ne sais où. Je n’avais nullement envie de rentrer et encore moins de traîner dans ce village qui me dégoûtait tant. Lui, et son Mizukage par la même occasion. Je repensais à la liste que j’avais perdu en chemin. Une liste classant les choses que je devais faire, des prioritaires au moins importantes. Je devais aller m’entraîner sur une technique que j’avais élaboré seul, effectuer une mission si je n’avais rien d’autre à faire, passer chez le commerçant qui me vendait habituellement mes armes et enfin, après que tout cela soit fait, je m’autorisais un repos bien mérité. Mon entraînement était précieux et donc mon quotidien s’en inspirait beaucoup. Je ne me sentais pas encore fatigué malgré le court trajet que j’avais fait, mais la faim commençait à se faire sentir. Il me fallait des nouilles au porc ou de la viande quelconque, mais quelque chose pour me requinquer rapidement. J’aperçu une auberge où je déjeunais rapidement. Ayant payé et me retrouvant de nouveau dehors, je réfléchissais à mon objectif premier. La mission, l’entraînement ou les courses. Aucune idée. Je me laissais guider par le vent, attendant qu’il me conduise sur l’un des lieux qui menait à une de mes tâches.
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