Encore des traveaux de forages ( mission )

Je me rendis chez notre Kazekage à sa demande, je n’avais pas de temps à perdre il me demanda de faire vite parce que la mission était importante pour notre village. Je le croyais sur parole après avoir lu la mission. Il avait raison, notre village ne pouvait plus produire d’arme sans les matériaux obligatoires pour le produire. Avec mon paquetage sur le dos, un sac dans lequel je ne mets que ce qui est indispensable pour voyager pendant les missions, je sortis du bureau de notre chef. Je pris avec moi le rouleau de la mission pour ne pas oublier en chemin ce que je dois faire et ne pas faire. J’avais bien fais de prévenir ma mère ce matin en sortant pour aller voir le Kazekage, pour aller à Kumo je ne reviendrais pas avant quelques jours. Je ne peux pas profiter de ma maison aujourd’hui non plus. Ce n’est pas grave, je crois d’après mes calculs que je vais avoir des jours de repos quand je reviendrais de la mission. Je n’en suis pas sure à cent pour cent parce que j’ai déjà eu une semaine de repos, mais qui pour moi n’étais pas du repos. Creuser des tranchées dans le sol du désert pour faire passer de l’eau d’une oasis jusqu’à un puits ne ressemble pas tout à fait à ce que j’appel des vacances plaisantes. Des vacances parfaites pour moi sont celles où je ne fais rien d’autre que bronzer, paresser au soleil et prendre du bon temps. Si je dois travailler pendant mon repos alors ce n’est pas du repos. Je sors de la tour, je vais droit vers la sortie du village. Je ne prends pas de chameau pour voyager cette fois-ci. Mon voyage va être plus long, je m’en fiche. J’ai quand même du temps, même si la mission presse. Je préfère y aller en marchant ou en courant. Je n’ai pas eu une très bonne expérience la dernière fois avec un chameau, depuis je n’aime plus ces animaux colériques. J’arrive à la porte du village, un garde m’arrête pour me demander où je vais :

" Halte, où vas-tu petite ? "

" J'ai une mission, je vais vers Kumo. Au revoir. "
Je ne savais pas pourquoi le garde me demandais où j’allais. D’habitude il ne me parle pas, ils font toujours le travails qu’on leur donne avec beaucoup de sérieux . Nous ne pouvons pas les déranger pour rien, mais eux peuvent le faire. Je lui donne une information peu précise puis je m’en vais. Il ne me retiens pas, il doit être satisfait. Je passe mon chemin et part dans le désert toute seule encore une fois . J’ai fais le plein de ressources, l’eau et les vivres . J’en ai assez pour aller jusqu’à Kumo. Pour revenir je n’aurais plus rien, je compte trouver de l’eau dans une rivière en chemin et de la nourriture dans un magasin. Je vais bien passer dans des petits villages quand je serais dans le pays de la foudre. Je ne dois pas aller à Kumo c’est déjà ça, nos pays ne sont pas en guère mais je n’aime pas aller toute seule dans des villages ninjas que je ne connais pas. A Konoha, j’ai plus de facilité à aller car je suis déjà aller dans le village deux ou trois fois avec un Juunin pour apporter des missives de notre Kazekage à leur Hokage. Le voyage est très long j’en ai pour plusieurs jours de marche. Je dois traverser le pays du Feu et du Riz avant d’arriver dans le pays de la Foudre. Je crois que je ne vais jamais arriver assez vite et rentrer encore plus vite pour donner du fer aux personnes de mon village qui en ont besoin. Je ne sais pas comment faire, je dois me calmer. Je vais déjà commencer par quitter le pays du Vent. J’ai de la chance parce que pour aller jusqu’au pays du feu, le voyage est assez rapide quand on connait les chemins. J’arriva à Konoha grâce à un cheval que j’emprunta contre de l’argent dans un petit village appelé Tanzaku. J’allais deux fois plus vite qu’en courant, j’arriverais plus rapidement vers Kumo.

" Plus vite mon cheval ! "
Le cheval était différent du chameau, j’ai l’impression que l’homme a mieux réussis à le dresser comme un animal de compagnie que le chameau du désert. Il court aussi vite qu’il peut sans s’arrêter. Il va où je lui dis d’aller, il fait tout ce que je lui dis quand je lui dis. Je décide de faire une pause avant d’arriver à la frontière entre le pays du feu et du riz. Je préfère être en forme pour traverser le pays d’Oto, où je peux me faire attaquer à tout moment par des ninjas du son. Je m’arrête près d’une rivière, mon cheval peu boire et brouter de l’herbe. Je me repose pendant une heure, puis je reprends la route. Je traverse beaucoup plus vite le pays du riz qui est très petit par rapport à mon pays. J’arrive enfin dans les plaines foudroyées. Le pays de la foudre n’est pas le mien, je suis toujours sur mes gardes, je ne sais pas ce qui peux m’arriver. J’arrive dans un petit village, je m’y arrête pour faire le plein d’eau. Je sais maintenant où me servir quand je repartirais pour Suna. Je devais maintenant trouver les mines de fer qui étaient quelques part dans les plaines foudroyées.

Spoiler:

Je viens d’arriver dans un petit village du pays de la foudre qui s’appel Yamadera. Je sais que je dois maintenant chercher les mines et trouver du fer pour le ramener à Suna. Je ne sais pas comment faire pour en ramener assez pour ne pas devoir revenir trop vite. Je m’assieds sur un petit muret dans une rue, je réfléchis la tête posée sur mes genoux. Je ne vois pas de solution quand soudain une charrette de paysan passe devant moi, j’ai trouvé comment faire. Je n’ai qu’à prendre une charrette à un des habitants du village, un d’eux doit bien en avoir une en trop qu’il peut me prêter pour aller d’ici à Suna. Je cherche dans les rues du village sans trouver. Les gens ne sont pas préteurs, ils ne veulent pas donner de matériel à une inconnue comme moi. Je continue de chercher, je ne me décourage pas. J’ai presque fait tout le tour du village, il ne reste que trois fermes vers la fin de Yamadera. Je vais jusqu’au bout de mon idée. Je commence par m’arrêter à la première ferme, une fermière qui ne parle pas bien la langue de la ville me demande de partir. Comme je ne comprends pas tout de suite ce qu’elle veut que je fasse, elle me menace avec une fourche. Je comprends mieux, je m’en vais tenter ma chance dans la seconde ferme. Je trouve cette ferme plus accueillante, les animaux y sont plus vivants, ils n’ont pas la peau sur les os. Ils m’ont même l’air en pleine forme. Je frappa à la porte de la maison du fermier, un petit homme habillé comme un paysan me laissa parler. Je lui raconta toute mon histoire, pour lui prouver que ce n’est pas un mensonge je lui montre mon papier de mission . L’homme est amical, il me sert un verre de lait frais que les vaches viennent de donner à la traite. Je n’en bois qu’un verre par respect, mais je n’aime pas trop le lait. Il réfléchit quelques secondes avant de me rassurer :

" Vous tombez bien, j'ai une vieille charrette qui peu faire l'affaire. Elle va débarrasser un peu ma grange. Venez je vais vous montrer où elle est, puis je vous conduis aux mines. "

" Vraiment ? Merci merci de votre générosité "
Je le suis jusqu’à la grange où je vois un gros chantier de n’importe quoi. Il entrepose des tas de trésors dans cette pièce, des trucs inutiles qu’il pouvait revendre pour gagner de l’argent. Au moins assez pour se sortir du monde des paysans dans lequel il vivait. Je resta au bord de la pièce par peur de me perdre dans les montagnes de bazar. Il ne faisait jamais le ménage ou quoi ? il n’avait peut être pas de femme pour l’aider dans sa vie. Mettre un peu d’ordre dans son bazar n’était pas une mauvaise idée, mais ce n’est pas mon boulot. Je suis venu ici juste pour avoir une charrette. Il est parti au fin fond de la grande depuis plusieurs minutes. J’entends des tas de bruits, des choses qu’il balances sur d’autres à travers la pièce. Je vais voir ce qui se passe inquiètes, je le vois faire le ménage autour de la charrette pour pouvoir la sortir. Il l’a enfin trouvé. Je ne dois même pas la sortir moi-même puisqu’il m’accompagne jusqu’aux mines pour me faire voir où elles sont. J’aurais le temps de discuter avec lui sur le chemin qui j’espère ne sera pas trop long. En sortant de la grange je lui demanda :

" Pourquoi vous ne vendez pas tout ce que vous n'utilisez pas ? Vous pourriez devenir un homme riche et quitter les paysans. "

"Ah ce n'est pas si simple ma jeune amie. Crois moi, si je pouvais je le ferais. La ferme appartient à ma famille depuis plusieurs générations. Si je l'abandonne ils vont la raser. Je suis obligé de rester pour garder le souvenir de mes ancêtres. Viens je te conduis aux mines."
L’homme était resté très calme face à ma question, il aurait pu s’énerver et changer d’avis mais il resta pareil. Je suis contente de voir qu’il existe encore des gens sympa. Je comprenais pourquoi il restait ici, je ferais pareil à sa place enfin je crois. Il ouvrit la route, pour qu’il ne tire pas la charrette à la main j’attacha mon cheval devant. Il allait la tirer, nous deux montâmes dans la charrette. Il y avait une petite place exprès pour le cochet devant. Nous voyageons ainsi sans stresser ni nous fatiguer. Le petit paysan conduit la charrette comme un maitre, en même temps ce n’est pas dur à faire. N’importe qui peut y arriver. Nous sortons de Yamadera en partant vers le nord des plaines foudroyées. Le pays de la foudre est grand, presque aussi grand que celui du vent, mon pays. J’ai de la chance car les mines ne sont pas très loin de Yamadera. J’y arrive donc assez rapidement, je vois dans une grande plaine plusieurs trou qui sortent du sol. Les mines sont nombreuses je pourrais ramasser assez de fer pour tout le village si je pouvais tout prendre. Je pu voir des habitations pour les mineurs qui travaillaient là, il n’y avait personne. Les gens ne travaillaient pas le dimanche, je suis seule avec cet homme dans un endroit que je ne connais pas. Je sors de la charrette, le petit paysan décide de m’aider à extraire du faire parce qu’il n’a rien d’autre à faire. Je n’ai pas de matériel, je sais où en trouver . Je vais faire un tour près des maisons, je vois sur le sol plusieurs pioches et des seaux. Je prends deux pioches et deux seaux. J’entre dans une mine, je commence à tailler les murs. Des morceaux de fers tombent par terre. Je n’ai qu’à me baisser pour les ramasser. Je dois remplir la charrette pour être certaine d’en avoir assez pour ne pas revenir. Le travail sera long, quelques mains de plus ne seraient pas de trop. Je fis trois clones pour m’aider à extraire le fer plus rapidement.

" Allez les filles prenez une pioche et aidez nous. "

" Oui chef ! "

"Efficace"
Mes clones sont les plus obéissantes de toutes, elles courent cherche des pioches pour commencer à travailler presque tout de suite après les avoir trouvées près des maisons. Le paysan qui n’est pas ninja est impressionné de voir ce que je peux faire. Il n’a pas tout vu, je ne peux pas lui montrer parce que je n’ai pas de raison d’utiliser des techniques de combat ici. Le travail continue, je donne toute mes forces dans les coups de pioches pour décrocher des plus gros morceaux. Le temps passe, la journée défile et la charrette commence à se remplir. A cinq nous avons remplit la moitié à peu près. Nous avons encore du travail, mais la nuit arrive et nous surprends. Je ne peux pas m’arrêter pour revenir demain. Je dois terminer dans la nuit et partir quand j’aurais terminé . Je dis au paysan :

" Vous pouvez rentrer chez vous, on va terminer à quatre. "

" Non je ne vais pas t'abandonner maintenant, je t'assure que tout va bien. "
En moi je lui répondis un comme vous voulez . Je ne peux pas le forcer à partir, je n’aime pas ce genre de situation, j’ai l’impression de profiter sans le vouloir. Nous reprenons le travail pendant la nuit, il est presque minuit à ma montre quand je vide mon dernier seaux dans la charrette qui est remplie jusqu’en haut. Elle déborde presque, une montagne de fer dépasse de la limite au milieu de la charrette. Le cheval aura du courage à tirer tout ça et moi en plus. Je ne pense pas rester assise pendant toute la route, je vais sans doute marcher à coté du cheval pour le soulager de quelques kilos même si la différence va être très maigre. Je sors de la mine, mes clones peuvent se reposer. Nous ne sommes plus que deux, le marchand et moi. Nous remontons dans la charrette et retournons à Yamadera. En arrivant au village je le dépose chez-lui. Il me donne quelques provisions pour mon voyage de retour, je l’abandonne. Il me regarde partir au loin avec la charrette, je ne me retourne pas. Je n’aime pas les adieux, même si je ne connais pas trop bien le paysan je me suis attaché à lui. Il était amical, au moins si un jour je reviens dans le pays de la foudre je sais que je pourrais compter sur quelqu’un à Yamadera. La charrette, le cheval et moi rentrons donc à Suna en pleine nuit…

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