Konan & Deidara à Taki [ PV : Deidara ]

« Je te retrouve à Taki » Je n’ai pas le temps d’en demander plus à Deidara qui me dit exactement ceci. Il sort seul du repaire, je me suis abandonnée par tout le monde. Je sors de la grotte de pierre en disparaissant dans un tourbillon de papier. Mon voyage avec le vent me fait croiser Deidara qui vole dans l’air avec un oiseau en argile. Une chouette blanche à côté de laquelle je passe. Mon corps est décomposé en dizaines de feuilles, je tourbillonne autour de lui avant de repartir avec le vent. J’arrive avant lui à Taki. Je me recompose dans un champ de blé, j’attends qu’il arrive. Mon regard est tourné vers le ciel bleu azur. Je vois la grosse chouette qui ressemble à un petit pigeon au loin. L’oiseau de Deidara grossit en se rapprochant du champ. Je suis en dessous de lui, il tourne en faisant des cercles au dessus de ma tête. Il vole dans les aires comme un goéland. J’aime cet oiseau majestueux qui a beaucoup de classe. Quand j’étais enfant je rêvais d’être un oiseau, je ne rêve aujourd’hui d’être un ange. Un vrai ange, qui vit dans le ciel avec les autres anges. Je ne suis que l’ange de Pein, la messagère de Dieu. Je suis un demi-angle condamné à vivre sur terre. Mes ailes de papiers bruleraient au soleil si je volais vers les nuages pour approcher les vrais anges. Je ne suis que papier. L’oiseau se pose. Il est immense, je dois dire à Deidara « Il a du te faire repérer, nous devons bouger. Suis-moi Deidara ». Il n’a pas réfléchis, notre mission est une mission d’infiltration dans le Taki. Nous devons piller la plus grande banque du village. Je ne suis pas certaine que nous allons y arriver en nous faisant remarquer en étant si près de Taki. Je peux disparaitre et apparaitre dans le village sans être repérer mais Deidara ne peut pas le faire, on aurait pu y arriver plus simplement.

« Je peux entrer directement dans le coffre fort prendre l’argent et revenir. Tu peux m’attendre ici. Mais tu vas refuser j’ai tord ? » Je ne pense pas que mon plan très simple le satisfasse. Il n’a pas besoin d’être présent dans mon plan. Il n’a qu’à rester caché dans les arbres où nous sommes. « Tu as une autre idée ? gros malin… » Je ne suis pas comme lui, mes techniques discrètes me donne la possibilité de m’infiltrer dans tous les endroits sans être repérée. Deidara utilise des techniques bruyantes, qui sont idéales pour être remarquées. Il a à faire des efforts pour pouvoir s’infiltrer. Nous n’en somme pas là, mais pour s’infiltrer on doit trouver un plan. Je cherche en montant la garde. J’ai un œil permanent sur l’entrée de Taki. Les gardes ont repérés la grosse chouette de mon équipier, ils sont partis dans le champ pour voir de plus près. Une idée me vient à l’esprit : « Fais le exploser… » Deidara peut faire exploser son oiseau pour attirer l’attention sur le champ. « Oui fait le exploser, les gardes vont être blessés, toute l’attention va être concentrée sur le champ. On pourra rentrer facilement. » Je pense que c’est une idée comme une autre, peut être pas la meilleure. Deidara a une idée peut être, il va m’en parler s’il en a une. Je pose mes mains sur son bras, je le secoue pour qu’il réagisse. La chouette doit exploser au plus vite. « Allez, on n’aura pas deux fois cette chance. »

Taki n’est pas un grand village, il ne compte même pas comme une grande puissance de la planète. Il est pourtant un village très riche que nous allons piller ensemble avec Deidara pour apporter de l’argent au repaire. Les dépenses de l’Akatsuki sont faramineuses, nous avons besoin de beaucoup d’argent. Je ne travaille pas comme tous les autres ninjas de l’Akatsuki, nous devons voler pour vivre. Taki n’est pas un grand village, il ne compte pas des centaines de ninja. Deidara et moi sommes capables de nous battre contre beaucoup de ninja en même temps mais pas contre tout un village même un petit. « On doit s’infiltrer vite ! » J’insiste sur l’infiltration pour ne pas être repérés. Il me fait attendre, je ne sais pas à quoi il pense. Il me rappel Pein ainsi perdu dans son monde. Je le secoue encore une fois, il ne réagit presque pas. Je lui mets une baffe en pleine joue, sur celle qui n’est pas cachée par sa mèche blonde. « ça y est tu reviens à toi… on fait quoi ?! »

[ En cours ]